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    • Cancer du poumon

      Cancer du poumon




      Qu’est-ce qu’un poumon ?
      Les poumons jouent un rôle central dans la respiration. Ils permettent l’échange de gaz carbonique et d’oxygène entre l’air respiré et le corps. Les poumons sont divisés en plusieurs parties ou lobes. Le poumon gauche a deux lobes et le poumon droit, trois lobes. Chaque lobe est constitué de millions de petites poches (les alvéoles) reliées par des petits tuyaux dans lesquels circule l’air : les bronchioles. Ces bronchioles grossissent pour former les bronches. Les bronches aboutissent à la trachée qui mène l’air jusqu’à la bouche. Lors de l’inspiration, l’air arrive par la trachée et se répartit dans les bronches, puis les bronchioles et les alvéoles. L’oxygène contenu dans l’air inspiré circule dans les alvéoles. Il traverse leur paroi pour aller dans le sang. Le sang distribue ensuite l’oxygène à toutes les cellules de l’organisme. Dans le même temps, en sens inverse, le gaz carbonique rejeté par les cellules du corps passe dans le sang. Le gaz carbonique traverse les alvéoles, puis passe par les bronches. Il s’échappe par la trachée, puis par le nez et la bouche. C’est l’expiration. Une enveloppe double (la plèvre) maintient le poumon contre la paroi thoracique. Entre ses deux feuillets la plèvre contient du liquide qui facilite les mouvements de la respiration. Les bronches sont tapissées d’une couche protectrice de mucus. Les cellules des bronches possèdent à leur surface des cils très fins qui, comme un balai, poussent continuellement le mucus vers la trachée en éliminant les particules inspirées qui s’y sont déposées. Lorsque la quantité de mucus est importante, cela produit les crachats. C’est ce qu’on appelle le nettoyage bronchique. Entre les deux poumons, au-dessus du coeur, se situe la région du médiastin qui s’étend du sternum à la colonne vertébrale. Le médiastin contient des gros vaisseaux, comme la trachée et l’oesophage. Il contient également des ganglions, les ganglions médiastinaux, situés derrière le sternum. Ces ganglions transportent la lymphe, liquide qui évacue les déchets et notamment, ceux qui proviennent des poumons. Les ganglions médiastinaux peuvent être atteints par les cellules cancéreuses.
      http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0003-2

      Qu’est-ce qu’un cancer ? Un cancer est une maladie de la cellule. La cellule est l’unité de base de la vie. Il existe dans le corps plus de deux cents types de cellules différentes (cellules musculaires, cellules nerveuses, cellules osseuses, etc.) qui ont chacune un rôle précis. Une cellule cancéreuse est une cellule qui s’est modifiée. Habituellement, les modifications subies par les cellules sont réparées par l’organisme. Mais une cellule devenue cancéreuse (on dit aussi maligne) a perdu ses capacités de réparation. Cette cellule anormale se met alors à se multiplier dans un organe ou un tissu du corps humain. En se multipliant de manière incontrôlée, les cellules cancéreuses finissent par former une masse que l’on appelle tumeur maligne. Les cellules des tumeurs malignes ont tendance à migrer dans d’autres parties du corps et à y développer de nouvelles tumeurs qu’on appelle métastases. Dans ce cas, on dit que le cancer est métastatique. Tous les cancers ne se comportent pas de la même façon. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’envisager un traitement adapté à chaque personne malade. Tous les traitements ont pour but de supprimer les cellules cancéreuses. En l’absence de traitement adapté, le cancer risque d’évoluer.
      Qu’est-ce qu’un cancer du poumon ? Un cancer du poumon est la transformation de cellules normales en cellules anormales dans les bronches ou dans les poumons. Ces cellules anormales forment alors une tumeur cancéreuse.
      ■ Est-ce un cancer fréquent ?
      Le cancer du poumon est une maladie fréquente, très souvent liée au tabac. Actuellement, le nombre de nouveaux cas annuels de cancer du poumon est estimé à environ 23 000 chez l’homme et 4 500 chez la femme. Ce nombre est plutôt en diminution chez l’homme, mais en très nette augmentation chez la femme. Ces chiffres peuvent inquiéter, mais il s’agit d’une indication générale. Ce sont des estimations calculées sur de grands échantillons de patients. Chacun vit une situation qui lui est personnelle. Le cancer du poumon est une maladie grave, mais il est possible d’en guérir. La guérison dépend de l’endroit où la tumeur est localisée, de son stade au moment du diagnostic, du type de cellules cancéreuses, de la capacité de l’organisme à réagir contre le cancer et du traitement qui peut être proposé. Dans certains cas, le cancer ne peut pas être guéri. Cependant, les traitements permettent de diminuer le volume de la tumeur et de stabiliser son évolution.
      ■ Existe-t-il différents types de cancer du poumon ?
      On distingue deux grands types de cancers du poumon :

      - le cancer à petites cellules (15 à 20 % des cancers broncho-pulmonaires) ;
      - le cancer non à petites cellules (75 à 80 % des cancers bronchopulmonaires).

      La distinction entre les deux types de cancer se fait à partir de l’analyse
      des cellules au microscope. Ils bénéficient chacun de traitements spécifiques. Le cancer non à petites cellules est le cancer du poumon le plus fréquent.
      ■ Existe-t-il différents stades d’évolution d’un cancer
      du poumon ?

      La tumeur évolue dans le temps. Des classifications permettent de déterminer son stade d’évolution. Ces classifications prennent en compte le type de cellules observées au microscope, l’endroit où se trouve la tumeur dans le poumon et la façon dont elle a évolué.
      Connaît-on les causes du cancer du poumon ? Certaines personnes malades cherchent à un moment donné à savoir pourquoi elles ont développé un cancer du poumon. Grâce aux études scientifiques, on connaît mieux aujourd’hui certains mécanismes de développement des cancers. Cependant, il reste difficile de déterminer avec précision toutes les causes du cancer. Des études scientifiques ont cherché à savoir si certaines caractéristiques propres à l’individu ou certains comportements et habitudes de vie peuvent favoriser le développement d’un cancer du poumon. Ces facteurs sont appelés facteurs de risque. Une personne qui possède un ou plusieurs facteurs de risque peut ne jamais développer un cancer du poumon. Inversement, il est possible qu’une personne n'ayant aucun facteur de risque soit atteinte d’un cancer du poumon. Les facteurs de risque ne permettent donc pas toujours de déterminer l’origine du cancer du poumon. Actuellement, la principale cause de cancer du poumon identifiée est la consommation de tabac et surtout de cigarettes (85 % des cas). Le cancer du poumon survient plus de neuf fois sur dix chez des personnes qui ont fumé pendant au moins dix ans. Le risque de cancer augmente en fonction de la quantité de tabac fumé et de sa durée de consommation. Le risque est légèrement supérieur chez la femme que chez l’homme. Les non-fumeurs exposés à la fumée de cigarette (tabagisme passif) ont un risque plus important de développer un cancer du poumon que les personnes non exposées.
      Il existe d’autres facteurs de risque dans le développement d’un cancer du poumon :
      - L’exposition à des produits toxiques
      , comme l’amiante,
      l’arsenic, la fabrication de résine, les vapeurs d’acide sulfurique, la production de dérivés du chrome, du nickel, du cobalt, les goudrons et dérivés du charbon, les oxydes de fer, la silice, les poussières ou gaz radioactifs. Toute exposition éventuelle à un de ces produits doit être signalée à un médecin. Lorsque l’exposition a eu lieu dans le cadre du travail, on parle d’un risque professionnel. Si une exposition professionnelle est associée au tabagisme, le risque est multiplié de 20 à 50 %.
      - La pollution atmosphérique. Le nombre de cancers du poumon est plus élevé dans les villes qu’à la campagne. Des recherches sont en cours pour évaluer le rôle que joue la pollution, mais cela reste difficile à quantifier.
      - L’âge.
      Le vieillissement favorise l’apparition des cancers. Le corps,
      au fil des années, répare moins bien les modifications subies par les cellules.